Matthew Gledhill - Président
Producteur australien, il est diplômé de philosophie et de littérature anglaise de l’Université de Sydney. Installé en France depuis de nombreuses années, c’est en profitant de 20 ans d’expérience en France et à l’international qu’il a récemment crée Wheelhouse Productions, société qui produit du long métrage et de la fiction TV Européene. Une société basée à Paris mais qui bénéficie également de relations étroites avec des talents basés à Los Angeles et à Londres, en raison de l'expérience du studio de directeur. De double culture franco-australienne, Matthew a occupé le poste de Senior Vice-President à la production internationale chez Studiocanal, et, en tant qu’indépendant chez One World Films, produit « Loin des hommes » de David Oelhoffen (2014), « La guerre des boutons » de Yann Samuell (2011), et « Gainsbourg (vie héroïque) » de Joann Sfar (2010). Il a aussi co-produit « La vie de château » de Modi Barry et Cédric Ido (2017) et a été producteur exécutif sur le film d’Alex Lutz « Guy » (2018). Initialement formé à la mise en scène, Matthew Gledhill a travaillé avec Olivier Assayas (« Clean » (2004), « Boarding Gate » (2007), « L’heure d’été » (2008)), Bertrand Bonello (« Le pornographe » (2001)), Denys Arcand (« Stardom » (2000)) et Michel Hazanavicius (« OSS 117 : Le Caire, nid d'espions » (2006)).
Marie Bunel
Marie Bunel débute au cinéma dans « L’Hôtel de la plage » de Michel Lang. Après « La Boum 2 » de Claude Pinoteau, elle tourne « Le Sang des autres » sous la direction de Claude Chabrol, qui la sollicite à nouveau pour « Une affaire de femmes », « La Fille coupée en deux » et « Bellamy ». Entre-temps, elle prête ses traits à Lucile Desmoulins dans « La Révolution Française » de Robert Enrico et apparaît dans « La Reine blanche » de Jean-Loup Hubert. Suivent « La Discrète » de Christian Vincent, « Rupture(s) » de Christine Citti et « Le Bateau de mariage » de Jean-Pierre Améris. Nommée au César du Meilleur Espoir Féminin 1995 pour « Couples et amants » de John Lvoff, elle participe aux « Misérables » de Claude Lelouch et tient le premier rôle féminin de « Lou n’a pas dit non » de Anne-Marie Miéville. Après « Au petit Marguery » de Laurent Bénégui et « Ma vie en rose » de Alain Berliner, elle est l’une des têtes d’affiche de « Que faisaient les femmes pendant que l’homme marchait sur la lune ? » de Chris Vander Stappen et accompagne Christophe Honoré pour son premier long métrage « 17 fois Cécile Cassard » et pour « Tout contre Léo ». Elle joue dans le grand succès de Christophe Barratier « Les Choristes », puis dans « Les Fautes d’orthographe » de Jean-Jacques Zilbermann, « Saint Jacques… La Mecque » de Coline Serreau, « Arsène Lupin » de Jean-Paul Salomé, « Trois Amis » de Michel Boujenah et « La Ligne blanche » d’Olivier Torres. Elle retrouve Christophe Barratier dans « La Nouvelle Guerre des boutons », incarne la mère de Guillaume Canet dans « Jappeloup » et ajoute le nom de Bertrand Tavernier à son palmarès avec « Quai d’Orsay ». Dirigée par Gérard Jugnot dans « C’est beau la vie quand on y pense », elle tourne aux États-Unis « Links of Life » de Marie-Hélène Roux. On la découvrira prochainement dans « Le Daim » de Quentin Dupieux avec Jean Dujardin et « Deux Moi » de Cédric Klapisch. Sur le petit écran, elle interprète de nombreuses fictions. Héroïne de « Un soldat malgré lui » de Rachel Ward pour lequel elle est nommée aux AACTA International Awards dans la catégorie Meilleure Actrice, elle joue dernièrement dans « La Bête curieuse » de Laurent Perreau pour Arte, « Les Secrets » de Christophe Lamotte et « Les Fantômes du Havre » de Thierry Binisti. Côté scène, elle participe à plusieurs spectacles dont « Le Radeau de la Méduse » mis en scène par Roger Planchon, « Rêve d’Automne » de Jon Fosse sous la direction de Patrice Chéreau et « Cendrillon » de Pauline Viardot sous la houlette de Thierry Thieû Niang à l’Opéra-Comique. « Les Affaires sont les affaires » de Octave Mirbeau marque ses retrouvailles avec Claudia Stavisky après « La Femme d’avant » de Roland Schimmelpfennig et « Oncle Vania » de Anton Tchekhov. « La Version Browning » de Terence Rattigan est sa troisième collaboration avec Patrice Kerbrat.
Barbara Cabrita
Après des études de Psychologie, Barbara fait ses premiers pas d’actrice en 2001 dans des téléfilms comme « Même Age même adresse » de Olivier Guignard ou « Déjà vu », de François Vautier pour Arte. On la voit également dans les clips de Patrick Bruel « Mon Amant de Saint Jean » et « La complainte de la Butte» . C’est véritablement au cinéma que le public va la découvrir dans le long métrage « Les Amateurs » de Martin Valente où elle tient le rôle principal féminin aux côtés de Lorant Deutsch et Jalil Lespert. Elle obtiendra pour ce rôle le prix d’interprétation de la meilleure actrice au Festival de Sarlat. En 2005, TF1 la choisie pour interpréter l’un des personnages phares de sa nouvelle série Policière « RIS Police Scientifique ». Barbara tiendra le rôle de Julie Labro pendant 6 saisons la rendant très populaire auprès du public Français. En 2007 elle joue l’un des rôles principaux dans la série d’Arte « Fortunes », aux côtés d’Arnaud Ducret. En 2010, elle incarne Lorène dans « Le Temps du silence » de Franck Apprederis, avec Loic Corbery, une adaptation de « L’Ecriture ou la Vie » de Jorge Semprun pour France 2. Entre deux tournages, Barbara entame la réalisation un documentaire de plusieurs années sur la condition de la jeunesse sur l’île de Saint-Martin intitulé « Les Métisses du Monde ». En 2011, on la retrouve au cinéma, en Angleterre, dans son premier rôle en Anglais « Just Inès » de Marcel Grant et au théâtre du gymnase dans la pièce « Le Gang des Potiches ». Dans le même temps elle allie tournages et études et obtient une licence d’Anthropologie. En 2012 on lui propose l’un des rôles principaux dans « La Cage Dorée » le premier long métrage réalisé par Ruben Alves, une comédie sociale, aux côtés de Chantal Lauby, Lannick Gautry et Roland Giraud. Le film reçoit le prix du public au festival de l’Alpes d’Huez et annonce le succès qu’il rencontrera dans les salles. En 2013 et 2014, Barbara enchaîne alors les projets, quatre téléfilms prestiges « À Votre Service » pour TF1, « Des Roses En Hiver » de Lorenzo Gabriele pour France2, avec Jean Pierre Marielle, Léa Drucker. « Crime En Lozère » de Claude Michel Rome pour France 3 et « Disparus » de Thierry Binisti, un film dans lequel Barbara y interprète une corse aux côtés de Vincent Perez et Cyril Lecomte. Au cinéma, elle incarne une marseillaise avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche dans « La French » de Cedric Jimenez, et une femme des années 50 dans le film de Jérémie Banster « La Vie Pure » avec Stanny Coppet. En 2015, elle tourne dans le film de Thomas Sorriaux « La Dream Team», dans lequel elle tient le rôle principal féminin avec Medi Sadoun, Gérard Depardieu et elle y retrouve Chantal Lauby. 2016 est harmonieuse puisqu’elle s’exerce dans un nouveau genre, le Thriller, dans le téléfilm de Marc Angelo « Alliances Rouge sang » et elle incarne une basque dans le nouveau film de Ludovic Bernard « Mission Pays Basque » aux côtés de Florent Peyre et Elodie Fontan. En 2017, Elle tourne pour TF1 la série prestige « Les Innocents » de Fréderic Berthe, avec Tomer Sisley, Odile Vuilemin et Olivier Marchal. Série qui fera un carton d’audience, et dans le téléfilm « Meurtre dans les Landes » sur France 3. Nous la retrouvons en 2018 dans les téléfilms « Coup de foudre sur un air de noël » d’Alexandre Laurent, « Les fantômes du Havre » de Thierry Binisti et en 2019, « L’Héritage » de Laurent Dussaux accompagnée de Thomas Jouannet et Bernard Verley. Aujourd’hui, elle tient l’un des quatre rôles principaux dans la nouvelle série médicale de TF1, « H24 » incarnée par Anne Parillaud, Frédérique Bel et Florence Coste, en cours de tournage.
(Photo : @martinlagardere)
Julie Ferrier
Née à Courbevoie dans une famille issue de la comédie, Julie Ferrier devient professionnelle de la scène à 17 ans, tout d’abord en tant que danseuse. Pendant dix ans, elle travaille avec de grands chorégraphes tels que Philippe Découflé, Rick Odums, Redha… En 1995, elle est filmée dans un tango par Nils Tavernier dans « Sensuelle solitude » .Après avoir été dirigée au théâtre notamment par Alain Mollot, elle joue en 2006 un seule-en-scène, « Aujourd’hui c’est Ferrier », mis en scène par Isabelle Nanty. En 2008, Cédric Klapisch lui offre son premier rôle d’envergure au cinéma dans « Paris ». La même année, elle apparaît dans « Agathe Cléry » d’Étienne Chatillez et dans « Musée haut, musée bas » de Jean-Michel Ribes. Elle campe ensuite « la Môme Caoutchouc » dans « Micmacs à tire-larigot » de Jean-Pierre Jeunet en 2009, avant de donner la réplique à Romain Duris dans « L’Arnacœur » de Pascal Chaumeil, une prestation qui lui vaut une nomination pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2011. Entre 2012 et 2017, elle participe à plus d’une dizaine de longs métrages, dont le film de « Nick Quinn La Fleur de l’âge », où elle réalise son rêve en jouant aux côtés de Jean Pierre Marielle. En 2017, elle joue deux rôles dans « Chacun sa vie » de Claude Lelouch. En 2018, elle joue dans plusieurs films, dont « J’ai perdu Albert » de Didier Van Cauwelaert. En parallèle, elle travaille sur un nouveau spectacle, « À ma place vous Ferrier quoi ? », qu’elle interprète et met en scène entre 2016 et fin 2018. En ce début 2019, Julie Ferrier fête sa trentième année dans le métier.
(Photo : Thibault Grabherr)
Thierry Frémont
Après sa formation au conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris Thierry Frémont tient le rôle principal des « Noces barbares » de Marion Hansel qui lui vaut le prix Jean Gabin en 1988. L'année suivante pour « Travelling Avant » de Jean Charles Tacchela il reçoit le César du meilleur espoir masculin. Amateur de rôle complexes il campe dans « Fortune Express » d’Olivier Schatsky un jeune myopathe révolté, rôle pour lequel il s’est amaigri de 17kg ; Puis Il est un mémorable capitaine Dreyfus dans le téléfilm « L'affaire Dreyfus » d'Yves Boisset et parallèlement excelle sur les planches dans « La mort de Danton » mis en scène par Klaus Michael Grüber à Nanterre, puis « Tête d'or » au théâtre de l'odéon. Il joue ensuite un français marginal gouailleur et effronté dans « Les démons de Jésus » le film culte de Bernie Bonvoisin. Puis il est dirigé par Brian de palma dans le thriller « Femme fatale » au côté d’Antonio Banderas. Il interprète au théâtre Marigny le collaborateur d'Alexandre Dumas dans « Signé Dumas » rôle pour lequel il remporte en 2004 le Molière du Meilleur second rôle. Il incarne ensuite le tueur en série Francis Heaulme dans le téléfilm « Dans la tête du tueur ». Son interprétation opaque et puissante lui vaut de recevoir l'international Emmy Award du meilleur acteur qu'il reçoit à New York en 2006. Sous la direction de Roman Polanski il campe un prêtre accusé de relations inconvenantes avec un adolescent dans la puissante pièce « Doute » en 2008. Il revient au cinéma dans le thriller politique « Une affaire d'état » d’Éric Valette et « Quai d'Orsay » de Bertrand Tavernier puis à la télévision tient deux nouveaux rôles inattendus et remarquables : Pablo Picasso dans « La femme qui pleure au chapeau rouge » et Nicolas Sarkozy dans « La dernière campagne ». Au Théâtre Antoine il triomphe pendant deux saisons avec « Hollywood » pièce de Ron Hutchinson qui réexamine la production titanesque d'autant en emporte le vent. Et, avant de donner la réplique à Brad Pitt dans le film de Robert Zemeckis « Alliés », revient au Théâtre Hébertot pour interpréter, sous la direction de Ladislas Cholat, la pièce « Les cartes du pouvoir » de Beau Willimon (auteur de « House of cards ») sur les coulisses de la politique Américaine et remporte à cette occasion son deuxième Molière en 2015...