Australie / 2014 / 45 min / Digital / VOSTF
Réalisation : Philip McLaren
En présence de Philip McLaren
Je suis un conteur - Federico Fellini.
Dans le récit d’une histoire, y’a-t-il une obligation, un contrat non écrit passé avec l’auteur pour représenter des cultures étrangères à la sienne de manière authentique ? Les spectateurs pensent-ils que les portraits présentés par les réalisateurs de films sont vrais ? Cinematic Storytelling nous offre une vue sur six exemples de films très différents, en partant de l’époque du cinéma muet, qui présentent les populations indigènes d’Australie. Ces derniers temps, de nombreux films qui ont émergés et ont été écrit, produits et dirigés par des aborigènes mais nous nous intéresserons ici à des productions faites par des populations non autochtones.
Philip McLaren
Philip McLaren est né à Redfern, en Australie et descend du peuple des Kamilaroi. Il a travaillé dans le monde du cinéma et de l'audiovisuel aussi bien en Australie et en Nouvelle-Zélande qu'au Canada et aux USA. Il a travaillé comme décorateur, directeur artistique, graphiste, artiste de storyboard, réalisateur, producteur. On retrouve son nom sur plus d'une centaine de générique aussi bien sur des programmes des chaines de la télévision australienne Ten, Nine, Seven et Sky Networks que de NBC, CBS, ABC et Hanna-Barbera aux USA et CBC, CTV au Canada et encore NZBC en Nouvelle-Zélande. Il se consacre maintenant essentiellement à l'écriture. Tout comme Didier Daeninckx, il utilise l’intrigue policière comme toile de fond de la réalité sociale et historique. Son écriture sans concession met en lumière la difficile et lente ascension sociale des Aborigènes dans une société australienne toujours ambivalente. Ses romans, mieux que de longs discours, révèlent la richesse, la sagesse, l’humour et l’humanité de son peuple. Il est l'auteur de six romans dont trois sont traduits en Français. « Nouveaux Rêves » (édition Le Fil Invisible), « Tueur d’Aborigènes » (édition Gallimard) et « Utopia » (édition traversées).