Greta Scacchi - Présidente
Née à Milan, Greta Scacchi a passé la majeure partie de son enfance et de son adolescence à Londres. Vers l’âge de 15 ans, elle part vivre en Australie avec ses parents. Elle retourne ensuite en Angleterre pour se lancer dans une carrière d’actrice et suit les cours du prestigieux Bristol Old Vic Theatre. En 1982, elle fait ses débuts au cinéma dans le thriller « Das Zweite Gesicht » et apprend l’allemand à cette occasion. En 1983, elle est à l’affiche de « Chaleur et poussière » de James Ivory, et en 1985, de deux films australiens, « Burke and Wills » et « The Coca Cola Kid ». En 1987, elle subjugue en femme fatale dans « Sur la route de Nairobi ». Son premier film américain est « Présumé innocent » (1990) avec Harrison Ford. Deux ans plus tard, Robert Altman lui offre un nouveau rôle de séductrice dans « The Player », où elle donne la réplique à Tim Robbins. Elle tourne ensuite dans deux films en Australie, « Country Life » et « Turtle Beach », puis elle retrouve James Ivory dans « Jefferson à Paris » (1995). Malgré son succès au cinéma, Greta Scacchi n’a jamais cessé de tourner pour la télévision, incarnant nombre de figures classiques de l’histoire ou de la littérature. Elle a notamment remporté un Emmy Award en 1996 pour « Raspoutine » aux côtés de Ian McKellen et Alan Rickman. Ses rôles au cinéma dans « Emma, l’entremetteuse » (1996) et « Le Violon Rouge » (1998) lui valent les éloges de la critique. En 2000, pour le film australien « Looking for Alibrandi », elle reçoit l’Australian Film Institute Award de la meilleure actrice dans un second rôle. Elle poursuit sa carrière internationale avec, entre autres, « Festival in Cannes », « Le Prix du désir », « Flight Plan », « L’Amour caché », « La Tendresse ». On l’a récemment vue à la télévision française dans la série « Versailles » (2017).
(Photo : Mark Mawson)
CharlElie Couture
Né à Nancy en 1956, diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, photographe et peintre, autant que compositeur et poète, CharlElie Couture est un artiste pluridisciplinaire. Signé par Chris Blackwell sur Island Record en 1981, à 25 ans, il atteint la notoriété en Europe pour ses réalisations musicales. S’en suivent 25 albums dont « Poèmes Rock », ainsi que 2000 concerts, et 25 musiques de films dont « Tchao Pantin ». Outre des livres de photographies « Rêves d’hôtel » sortis chez « Plume / Marval » et « NewYORK BY » sorti au « Chêne », CharlElie publie aussi des recueils de dessins, d’autres de poésies visuelles (« Transfocus »), des livres de nouvelles « les Dragons en sucre » et « le Couloir des brumes » ainsi que des livres de réflexions et essais comme « L’inventaire paradoxal des petits plaisirs ». Pionnier du Web dans les années 90, il participe à de nombreuses conférences sur l’Art et la Culture, développant la théorie des « interactivités créatrices » et précisant la définition des questions sur « Art et Artisanat ». Installé depuis 15 ans à New York, CharlElie a la double nationalité Franco-Américaine. Pendant 5 ans il gère à Manhattan West Side, un lieu de rencontres unique, à la fois Atelier et Art gallery sur la 37th Street. CharlElie expose en France et aux Etats-Unis. « In/out-Out/in», « Constructs », « Photograffs », « Innerportraits » et « Silhouettes Urbaines », son œuvre « multiste » est un voyage conceptuel autour de la question de l’Existence, ou comment se définir entre le conscient identifié et l’émotionnel inconscient.
(Photo : Shaan C www.shaanphoto.com)
Anne Depétrini
Bon par où commencer ? J’ai donc suivi de longues études (Sup de Co Paris (ESCP), MBA finance à Boston) tout en caressant le projet d’être une artiste. C’est pour cela que le plus simple à mes yeux était de devenir journaliste : premier poste au Revenu Français, un hebdo financier hyper fun… Moi je voulais écrire pour la presse féminine, c’était râpé. Bref, un jour j’ai appelé le standard de Canal+, pour savoir si je pouvais être animatrice. C’est comme ça que je suis arrivée à l’antenne, en direct, pour présenter la météo, fin des années 90. Animée par le tandem Lescure/de Greef, la chaîne bouillonnait et j’y ai passé de belles années, progressant de la météo, en chroniques dans Nulle Part Ailleurs, présence assidue au Burger Quiz, jusqu’à posséder ma propre émission. Ensuite, Je suis retournée vers l’écriture, et j’ai écrit un scénario, inspiré de mon histoire : une comédie romantique entre français et arabes. Après avoir écrit le script, j’ai eu la chance de le réaliser, et… « Il reste du jambon » totalisé près de 800.000 entrées. Alors j’ai continué à écrire, parfois sur les films des autres, et à réaliser parfois les films des autres (« L’école est finie » (2018)). Mon socle de travail reste la comédie. Donc voilà, le rire c’est une croisade pour moi. Chacun son combat… Et en parallèle j’ai commencé à jouer. J’ai eu de la chance qu’on fasse appel à moi au cinéma et à la télé (« Seuls Two » (2008), « Des jours meilleurs » (2017), « les Affamés » (2018))
(Photo : Julien Torres)
Marie Kremer
Marie Kremer, fille d'architecte s'est créé depuis toute petite son imaginaire, son monde à travers l'architecture, le dessin et la peinture. Pourtant à l'âge de 12 ans elle emprunte le chemin du théâtre. Diplômée de l'Insas en 2003, elle jouera au théâtre en Belgique et commencera parallèlement sa carrière au cinéma avec « J'ai toujours voulu être une sainte » qui lui vaudra de nombreux prix. Elle tournera rapidement avec Costa Gavras « Le couperet », Mickael Haneke « Caché », Xavier Giannoli « Quand j'étais chanteur », Catherine Corsini « les Ambitieux », Olivier Van Offstadt « Dikkenek », Stijn Coninx « Sœur Sourire », Pierre Duculot « Au cul du loup », Philippe Carrese « Cassos », Pascal Rabaté « Ni à vendre Ni à louer » et en 2018 « Roulez jeunesse ». Mais également dans de nombreux unitaires pour la télévision comme « Bxl-Usa » De Gaetan Bevernage pour Canal, « Les complices » de Christian Vincent ou « La fille de ferme » de Denis Malleval pour France télévision. Elle interprète Lucienne dans « Un Village Français » et joue aussi dans les séries « Transfert » et « Intrusion » pour Arte. Depuis longtemps Marie avait envie de réaliser ses propres projets, ce qu'elle fait en 2017 en réalisant son premier court métrage « Le Pérou » qui aujourd'hui fait un très beau parcours en festivals.
Jean-Baptiste Shelmerdine
Né le 20 février 1983, Jean-Baptiste Shelmerdine suit des études de photographie, d’histoire de l’art et de Théâtre. Il est également attiré depuis l'enfance par la musique et apprend à jouer du piano et du violon, commençant à composer ses propres morceaux dès l'adolescence. Sur les écrans, Jean-Baptiste, après avoir été le héros de Jean-Paul Civeyrac pour « les Talents Cannes » de l'Adami, est entre autres à l’affiche de « Potiche » en 2010 de François Ozon et de « Un mari de trop » la même année, aux côtés d’Alain Delon. En 2011, Il a pour partenaires Eric et Ramzy dans « Halal Police d'état » (film dans lequel sa performance est saluée dans la critique de Libération). L'année suivante, le même Eric Judor lui propose le rôle de son assistant dans sa série « Platane » sur Canal +. De 2012 à 2017, il joue le rôle d'Alex Volange, dans « Nos Chers Voisins », série humoristique diffusée sur TF1 et qui fait une moyenne de 6 millions de téléspectateurs tous les soirs. Depuis la fin de la série, il a tourné dans « Nu » (série OCS) et « Vernon Subutex » (Canal +). Il est annoncé dans plusieurs longs métrages, dont un qu'il a co-écrit. Il continue également la musique avec un album de chansons électros en préparation dont il est l'auteur, le compositeur et l'interprète.